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voyage par la pensée

14 octobre 2008

Le réunionnais: le métissage par excellence

enfants

12e siècle: Les arabes ont aperçu cette île au loin et l'ont noté sur leurs cartes.

16e siècle: Les portuguais sont les 1ers à y mettre les pieds: pedro de mascarenhas y a donné son nom à l'archipel ( réunion, maurice, rodrigues ) " les mascareignes".

1638: l'île devient propriété française, elle changea plusieurs fois de nom, jusqu'à celui de bourbon,en l'honneur de la famille royale.

Les 1ers habitants forcés étaient des esclaves malgaches. Puis s'en suit des habitants volontaires venant de france, quelques noms peuvent être évoqués:

René Hoareau natif de Boulogne-sur-mer.  Jacques Fontaine natif de Paris.  François Vallée natif de Normandie.  Pierre Hibon natif de Calais.  François Mussard natif  d'Argenteuil.  Athanase Touchard natif  d'Issy.  Pierre Mollet natif de Paris.  Picard natif de Paris.   François Ricquebourg natif d'Amiens.  Pierre Collin natif de Nîmes. Jean Bellon natif de Lyon.  Gilles Launay natif d'Urville (Manche).  Hervé Dennemont (ou Danemont).

1793. L'île Bourbon devient l'île de la Réunion, en souvenir de l'union des Marseillais et des gardes nationaux pour l'assaut des Tuileries, le 10 août 1792.

1844. Le premier engagé chinois à Bourbon débarque du trois-mâts L'Auguste-et-Marie en provenance de Singapour

1848.  le 20 décembre 1848. Sarda-Garriga proclame  l'abolition de l'esclavage,  62 000 esclaves deviennent libres dans le calme..

- L'île ne tarde pas à connaître une grave crise de main-d'œuvre. Les Français résolurent le problème, ils firent venir d'Inde des travailleurs, afin de remplacer les anciens esclaves dans les champs de canne.

1946. Le 14 mars 1946 passage du statut de colonie à celui de département français d'outre-mer ( DOM ). Cette départementalisation vient au secours de l'économie réunionnaise. Par la loi du  14 mars 1946, La Réunion, comme la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, devient un département français.

Et voilà pourquoi de nos jours, un réunionnais peut-être blanc, blond, roux, noire afro, noire indien aux cheveux lisses, chinois, et bien entendu métisse d'un peu de tous ces continents.J'ai du sang malgache, normand et indien dans mes veines... ma mère est blanche, c'est son côté normand. Elle a les cheveux frisés, c'est son côté malgache. Mon père est black, moitié comores/malgache par son père et indien par sa mère. ici on ne s'étonne pas d'avoir un nom de famille qui ne " correspond pas " au physique. Une noire aux cheveux ondulés peut porter un nom 100% chinois, un beau garçon couleur caramel peut porter un nom aristocrate français, vous savez, les noms à préfixes à rallonge... 

METIS

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9 octobre 2008

Montpellier en acrostiche

montpellier_place

M a foi, cette ville a du charme!

O n oublie tout et on dépose les armes

N o stress, prenons le temps d' apprécier

T outes ses terrasses, en hiver comme en été

P etit verre à la main, avec lunette de soleil

E mmitouflé ou en débardeur

L e montpelliérain aime être à l'extérieur

L ' art qu'il a, c'est de se mettre en mode veille

I l travaille, mais sait faire des pauses

E n évitant le mal des grandes villes: la névrose

R evenez prendre du soleil ici, à forte dose!

DSCN1294

ps: photo que j'ai prise le 1er jour de l'automne..

9 octobre 2008

Lyon en acrostiche

Lyon_by_night

L ' ancienne capitale française est surnommée Lumière

Y ' a pas à dire, elle a de beaux atouts

O n y voit quand même un monde fou

N e pas la rater, surtout pour son atmosphère d' hiver!

9 octobre 2008

La réunion en acrostiche

coucher_de_soleil_reunion_1

R ien que pour sa diversité de paysages, de la plage à la montagne; elle est appréciée

E mblème de la mixité car chrétiens, hindous , chinois et musulmans vivent en paix

U n réunionnais peut avoir la peau de différentes couleurs, slogan " black, blanc , beur"

N ' empêche qu'il se laisse parfois trop vivre de douceurs

I l faut avouer que le cadre de vie ressemble à un paradis

O n a tendance à se contenter de ses vieux acquis

N ous comprenons que beaucoup veulent passer leurs vieux jours ici..

9 octobre 2008

Vaulx en velin en acrostiche

vaulx1_t

V iens, je t'emmène

A ux porte de l'amour et de la haine

U ne cité surnommée dortoir

L à où aigreur côtoie l'espoir

X éna la guerrière, cette cité en a l'air

E lle ne veut pas penser au passé

N on, sans forcément l'ignorer

V ille qui rêve de son futur

E lle revêt de sa plus belle armure

L a jeunesse c'est son espoir

I ls veulent tous au bonheur, y croire

N e tient qu'à eux de faire évoluer l'histoire!

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9 octobre 2008

Nouveaux départs

Bientôt un quart de siècle, et j'ai l'impression d'avoir vécu plusieurs vies... Le fait de bouger géographiquement y contribue un peu plus!

Petite, j'ai beaucoup rêvé de partir dans des contrées lointaines, visiter tous les continents.. Je m'évadais par les livres, par la pensée. Fille unique, née et grandie sur une île perdue au milieu de l'océan indien, on est tribuatire de nos parents. Mon père ( celui qui avait le monopole du budget à la maison), partait souvent en voyage, mais jamais ne ramenait ni femme , ni enfant. Quel égoïste! Et moi qui pleurait à chaque fois qu'on l'emmenait à l' aéroport.. pas parcequ'il allait me manquer, mais bien à cause de cet injustice qui me faisait rager, cette amertume grandissant au fil du temps. Imaginez vous Indiana Jones attaché à un petit bout de terre qu'il connait par coeur, et ne plus aller ailleurs!

depart

J'ai fini par me dire que j'allais procéder à mon évasion pour mes 18 ans, avoir d'excellentes notes au lycée pour avoir une bourse et aller en france! Et à l'étranger se serait encore mieux... Et il fallait attendre encore 5 ans... sauf que la vie en a décidé autrement. Voyage surprise en métropole. Ma mère ( qui n'était plus avec mon père) vivait là-bas, et j'allais lui rendre visite pendant les vacances d'été... sauf qu'il y a eu l'aller, mais pas de retour! Je n'étais pas au courant et ça a été un choc. Ben oui, j'avais prévu mille et une activité: être championne de mon île avec mon équipe de hand, monter un voyage scolaire en afrique du sud avec ma classe de latiniste, faire du bénévolat à l'hoôpital pour égayer le mercredi après-midi des enfants... Au fond de moi, je savais que c'était la meilleure des solutions. Au niveau familial déjà, et puis j'aurai un peu avancé dans mon plan d' évasion... Il a fallu que je découvre et comprenne ce qu'est de vivre en banlieue lyonnaise. La cité et ses clichés... Ses bons et ses mauvais côtés. 69120 VaulX en velin.

A y'est 18 ans! Et aussitôt je quitte le girond maternel. Je me débrouille pour avoir une chambre en cité U en plein coeur de lyon. Une nouvelle vie commence! Totalement libre... et fruit de beaucoup d'aventures..

Cependant, je m'en suis lassée assez vite. C'est bizarre. En rendant visite à une amie, j'ai découvert sa nouvelle ville. Et j'ai eu une révélation, cette ville m'appelle, je me sens vraiment bien là-bas. Et pourtant, rien à voir avec les amis! Même si ils partaient tous d'ici. Je viendrais, moi. Comment expliquer cette sensation, d'avoir quelquechose à faire là? Je sentais que j'avais des choses à vivre en cet endroit, et pas à un autre! Alors je me suis fiée à mon instinct. Je prépare donc mon évasion #2 pendant un an.

Bientôt 20 ans et encore un nouveau départ. Bienvenue à Montpellier.                                               Les années passent, des événements surviennent au milieu du quotidien qui suit son cours. La vie, quoi. Et je suis toujours là. Persuadée que je vais mettre beaucoup de temps avant de me faire une vraie place tranquille, mais pas l'ombre d'une envie d'aller ailleurs. ça prendra le temps qu'il faudra.

Aujourd'hui, pour essayer de mettre de l'ordre dans mes 1001 pensées, il m' a fallu vous raconter ce préambule.. Je vais donc faire des catégories des lieux que je vous ai narré.. Une réflection actuelle s'inspire toujours de nos souvenirs..

8 octobre 2008

De l'incertitude d'aujourd'hui aux souvenirs de mes 18 ans..

cielMes idées s'empressent comme la tramontane fait défiler les nuages... Oh, pourtant, le ciel bleu est toujours présent. Il ne compte pas passer en second plan. Je pense à mille et une chose, le tout et son contraire, gaie puis inquiète, optmiste  puis nostalgique.

Voilà huit jours que je cherche de nouveau un emploi. Ceci expliquant cela, sans doute. Je ne sais plus trop sur quel pied danser, j'ai envie de choses et la réalité m'attrappe. Dois-je foncer vers mon but ou agir avec ce que le quotidien requiers?

Entre utopie et réalité, urgence et projet à long terme, le coeur balance. Et il ne sait plus où se tourner, girouette. Sacré tramontane, va!

Mais bon, demain est un autre jour, et je croise les doigts pour que la nuit me porte conseil. Que je ne m'éparpille pas trop, c'est dommage de gâcher la supposée fougue de la jeunesse en ayant un cerveau tourmenté. Je ne suis pas en déprime, mais après deux années pépères je savais qu'il allait falloir retourner dans les vicissitudes de ma carrière, qui n' a encore rien de professionelle. Seulement des essais non transformés, prometteurs ou non. C'est fou ce que j'ai envie de les transformer, ces essais! Viser loin, haut et fort ( pas pour la gloire) dans le simple but de travailler en vérité, c'est à dire croire à ce que l'on fait. On est tous destiné à quelquechose, le problème c'est qu'on ne sait jamais quand est-ce que cela va arriver.

A 18 ans , je ne me voyais pas m'enfermer dans deux ans de bts puis avoir le cdi, acrcochée à une boîte pendant 40 ans de cotisation sociale. Certes, quelques années plus tard, je fais parti de la caste des galériens ordinaires, mais je suis riche! Riche de rencontres, dans tous les univers que j'ai traversé ,ma foi, tous forts différents.

Ah les années facs, une bande de filles en communication qui squattent la rangée du milieu, dans les amphis, qui bossaient pas mal, mais savaient aussi faire la fête! Des soirées chez Audrey jusqu' aux heures avancées de la nuit. Nelly avec sa petit voiture neuve qui ramenait tout le monde après. Des allemands en échange universitaire, dont un que j'ai beaucoup regardé et qui était sympatique avec moi, mes ses deux copines gardes du corps me tiraient la tronche quand j'osai lui dire bonjour. Bah! je ne suis pas dangereuse, moi! Lutz... tes oreilles ont du siffler plus d'une fois! Moi qui louche plutôt sur des bruns ou des métisses, tu es le 1er blond que j'ai trouvé à mon goût..

18 ans, c'est aussi la période où je redeviens célibataire ( même si, deux ans plus tard je suis de nouveau avec mon 1er amour), et ce qui m' a permis de faire un voyage en république dominicaine avec une copine... Et de laisser les jeunes hommes du coin d'essayer de tenter leur chance avec moi. Pfiouu!! c'est surtout des garçons qui essaient de profiter des touristes, pour se faire payer des restos et des verres à l'oeil! Alors, oui la touriste est forcément jolie à leurs yeux! Mais bon expérience géniale, car on a rencontré  pas mal de gens, des vieux, des jeunes, une vendeuse qui la 2e fois qu'on la croise nous fait la bise. En pleine campagne electorale, c'était épique! Merci à ma copine, qui travaille dans une agence de voyage de me faire une ristourne de 70% sur l'hôtel ( 4*, c'était bien..)!!!

Allez, je vous laisse.. A plus!

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